L’exposition au Musée d’art et d’histoire de Parthenay autour de « Jacques du Fouilloux, un homme de la Renaissance », qui a eu lieu du 6 octobre 2018 au 20 janvier 2019 va s’enrichir par l’édition d’un catalogue : il sera en vente au musée à partir du mois de mai 2019.
Sommaire
« Jacques du Fouilloux, un homme de la Renaissance »
par Maria CAVAILLES et Frédéric DUMERCHAT
avec la participation d’Alain BERNELAS, Julien BOUREAU, Jean-Pierre CAMUZARD, Sébastien MAURIN, Jean-Loïc LE QUELLEC, Jean-Louis NEVEU, Josette RENAUD, Claude RIBOUILLAULT, Raphaël SUPIOT, Erik SURGET et Albéric VERDON
Préface – Philippe DULAC
Mot de M. le Maire de Parthenay
Introduction
1 – Le paysage de la Gâtine poitevine au temps de Jacques du Fouilloux – Jean-Pierre CAMUZARD
Au-delà des faits, des récits de chasse, de l’étude des mœurs du gibier, il sourd du texte de la Vénerie, une dimension particulière qu’exaltent, dans leur perception émotionnelle, les charmes naturels de la Gâtine. Afin d’en approcher le sens et la saveur, une première partie de cette contribution, vise à situer l’auteur dans son cadre existentiel, afin de cerner la réalité objective des paysages. En contre point, nous évoquerons leur empreinte sur le terrain sensible de la personne, épicurien décidé à jouir de la nature sous tous ses aspects, au sein d’un terroir, la Gâtine, dont les mythes arcadiens font écho à ses désirs. Arrachant la faune sauvage à son animalité, le pays à sa naturalité, un humaniste de la Renaissance ne doit-il pas sous le veneur ?
2 – La seigneurie du Fouilloux – Albéric VERDON
Placée à l’est de la baronnie de Parthenay, la seigneurie du Fouilloux était un arrière-fief assez modeste qui relevait de la Marche de Chalandray. À partir d’archives, du cadastre dit napoléonien, et des états de sections de plusieurs communes, l’étude tente de reconstituer la structure et l’étendue de cette entité seigneuriale, tout en précisant la méthode de travail, les contraintes, les difficultés et les limites d’une telle entreprise. Sont concernées les communes de Parthenay, La Peyratte, La Chapelle-Bertrand, Saurais, Beaulieu-sous-Parthenay et Saint-Martin-du-Fouilloux. Ce travail, qui met en lumière de probables occupations anciennes, montre l’imbrication et la fragmentation des seigneuries en Gâtine, ainsi que l’évolution des exploitations et des pratiques agricoles au cours des siècles. L’étude porte également sur l’étude du bâti du Grand Fouilloux pour rechercher les vestiges de ce que connu Jacques du Fouilloux.
3 – Jacques du Fouilloux (1519-1580) : sur les talons d’un gentilhomme chasseur – Fréd DUMERCHAT
Des sources écrites permettent de restituer, bien sûr très partiellement, la biographie de Jacques du Fouilloux à partir des travaux fondamentaux de Jean-François Pressac et François Remigereau. Il faut, en revanche, se méfier systématiquement de ce qu’a pu apporter Benjamin Fillon qui a beaucoup inventé et falsifié dans tous ses travaux. J’aborde son Traité de Vénerie, à partir de l’édition de Gunnar Tilander, qui l’a fait passer à la postérité, seul écrit où il se raconte avec son poème L’Adolescence. Dans le Poitou dans lequel il a tout le temps vécu, je mets sa personnalité en relation avec la situation politique et religieuse de l’époque ainsi qu’avec le contexte intellectuel. Enfin je montre qu’il est devenu, bien après sa disparition, un personnage légendaire et iconique du Terrier du Fouilloux dans sa chère Gâtine. Tout à sa passion de la chasse, et des femmes, fidèle au roi et en amitié, courageux et montrant de l’attention à ceux qui l’entourent, il est resté un gentilhomme campagnard vivant encore comme à l’époque médiévale. Cependant, grand admirateur de Gaston Fébus et de son Livre de Chasse, son Traité, si bien écrit et si riche, innove quand même par rapport à la tradition cynégétique antérieure, au tournant de la vision analogique de la Nature et du naturalisme, il est un fin observateur de la vie animale, qui va apparaître au XVIIe siècle.
4 – Territoire : logis de Du Fouilloux – Albéric VERDON et Maria CAVAILLES
5 – Territoire : château de Liniers – Sébastien MAURIN et Maria CAVAILLES
6 – Territoire : château de Bouillé-Courdault – Julien BOUREAU
7 – Equipages en Gâtine – Alain BERNELAS
Le Rallye de la Sorinière est un groupe de trompes qui s’est constitué en association le 17 octobre 1986, à Parthenay. Il doit son nom au lieu-dit la Sorinière de Clavé, lieu de ses premiers entraînements en août 1985.
Cet ensemble est né de la rencontre de passionnés de la nature sous toutes ses formes : passionnés de la chasse, des chevaux, des chiens, ou de la trompe de chasse. La tenue est vert forêt, les parements et le gilet sont lie de vin avec galons de vénerie. Le pantalon est noir.
8 – Chiens de vénerie ou chiens d’ordre. Une tradition française – Alain BERNELAS
Le club du chien d’Ordre regroupe neuf races. Les plus importantes sont les Poitevins, les Français tricolores et les Anglo-français tricolores. Viennent ensuite les Français blanc et noir. Il existe quelques meutes de Fox-hounds. Les Français blanc et orange et Anglo-français blanc et orange ont pratiquement disparu.
Tous les chiens de vénerie sont obligatoirement tatoués et inscrit au L.O.F (livre des origines Française, tenu par la Société Centrale Canine).
Le chien d’ordre : Cette dénomination tient au fait qu’ils doivent être totalement soumis à l’homme qui les conduits à la chasse.
L’élevage, une science : Le dressage créance, pour chasser un seul type d’animal et en meute. En vénerie c’est d’abord le respect du travail du chien (pas de chiens, pas de vénerie). Les éleveurs prêtent une grande attention aux origines des géniteurs. Il faut que les chiens aient l’intelligence de la chasse afin de savoir démêler avec persévérances les ruses de l’animal.
9 – Chien et chasse en Gâtine à travers les archives – Albéric VERDON
Les archives concernant le Poitou en général et la Gâtine en particulier renferment parfois d’intéressantes informations sur les chiens. Elles permettent d’étudier l’emploi des chiens, les races, les mœurs, les difficultés de nourriture, les soucis d’hygiène et de protection des sépultures, etc., sur une période allant de la Renaissance au XIXe siècle. Le problème de la rage est largement étudié pour mettre en évidence les craintes que cette maladie inspirait légitimement et les diverses solutions qui étaient apportées notamment la pratique « d’évérer les chiens ».
10 – Jacques du Fouilloux et l’ophiophagie du cerf – Jean-Loïc LE QUELLEC .
Au XVIe siècle, le Poitevin de Gâtine, Jacques du Fouilloux, dans son fameux Traité de Vénerie, se fait l’écho d’une très ancienne tradition selon laquelle le cerf est le “vray contraire” du serpent, indiquant même deux recettes à base de certaines parties du cerf pour guérir des morsures des reptiles.
L’ophiophagie du cerf ingérant un serpent attiré par son haleine est déjà mentionnée par plusieurs auteurs de l’Antiquité et sera reprise à travers une lecture chrétienne. Cet article fait le point sur différentes versions du thème associant le serpent au cerf à travers la tradition, le symbolisme et les légendes, débusquant de nombreuses sources aussi bien dans des écrits que dans des représentations, des objets archéologiques et des peintures rupestres.
L’intérêt de cette recherche est de montrer qu’en amont de pratiques médicales populaires que d’aucuns auraient vite fait de reléguer au rang de superstitions ou d’éléments folkloriques sans grand intérêt, une logique mythologique est à l’œuvre.
11 – La chasse à courre en mutation – Jean-Louis NEVEU
Cet article a pour modeste ambition d’apporter un éclairage sur l’évolution sociale d’une chasse à courre qui bénéficie d’un vent de démocratisation depuis les années 1970. Sous statut associatif, les équipages de chasse attirent désormais de nombreux adeptes passionnés dont les parcours, loin des transmissions familiales d’antan, se différencient au gré des motivations et des appartenances culturelles.
Le texte se présente en deux parties distinctes. La première est une synthèse historique relative à l’influence des différents milieux sociaux sur la pratique de la vénerie au gré des grands jalons de l’histoire, du XVIIe jusqu’à nos jours. La seconde s’appuie sur la perception et la mise en pratique des valeurs de la vénerie par deux témoins qui ont certes cheminé ensemble mais qui sont désormais aujourd’hui investis dans des formations et réseaux différents sur le territoire gâtinais.
– Alain Bernelas, cinquante ans de pratique, président du Rallye de La Sorinière (équipage de chasse puis groupe de sonneurs), fidèle à La Société officielle de vénerie et défenseur de ce qu’il appelle la « Vraie vénerie »,
– Jean-Marie Légeron, trente-cinq ans de pratique, fondateur de l’équipage Picqu’avant brocard et du groupe de trompes Le Rallye Saint-Hubert, chasse en parc fermé dans l’attente d’une reconnaissance de la Société de vénerie.
La réglementation actuelle qui oppose ici deux pratiques d’origine populaire invite à une prise en charge logistique et une interprétation des codes qui met en exergue le caractère et les passions des deux maîtres d’œuvre.
12 – Jacques du Fouilloux : le père fondateur
L’auteur codifie et règlemente ce que Gaston de Foix et Henri de Ferrières pratiquent à l’instinct et impunément : une chasse sans frontières (autrui est introuvable, la chasse sur autrui est une invention à succès post révolutionnaire).
13- Jacques du Fouilloux et sa vénerie : bibliographie commentée – Raphaël SUPIOT
Cet article étudie la production bibliographique autour de la personnalité historique et légendaire de Jacques du Fouilloux, et l’héritage laissé par son œuvre magistrale, ses différentes interprétations, réutilisations, déformations et critiques qu’elle a suscité chez les écrivains depuis le XVIe siècle. Sous l’Ancien Régime, il a été identifié de multiples rééditions, traductions et plagiats de la Vénerie, jusqu’en Allemagne, Italie et Angleterre. Cette œuvre s’inscrivait en effet dans un genre qui connaît un développement pluriséculaire, celui du « traité de vénerie ». Si certains veneurs reproduisent sans vergogne ces préceptes ou en font l’éloge, d’autres théreuticographes émettent des critiques sur leur caractère trop léger ou naïf. Le nom de Du Fouilloux apparaît rapidement chez quelques littérateurs de son siècle et de sa région, adeptes comme lui de la poésie rustique et du récit burlesque à la limite de l’obscénité. Les descriptions ou expressions de la Vénerie sont bientôt cités par les premiers naturalistes, comme Buffon, ou par les premiers lexicographes. Après une certaine éclipse (pas de rééditions pendant deux siècles), Jacques du Fouilloux fait l’objet d’une redécouverte importante dans les années 1840-1880, dans un contexte du regain de vigueur d’une vénerie qui cherche à renouer avec les traditions de l’Ancien Régime, et d’attrait de la génération romantique pour l’histoire et la littérature française de cette époque. A ce titre, les rééditions angevine et niortaise sont accompagnées ou environnées d’essais biographiques, d’éditions de sources et d’évocations de légendes locales par le bibliographe Jean-François Pressac et l’érudit Benjamin Fillon qui fixent à jamais une certaine image rabelaisienne du personnage. De plus, les éditions originales de la Vénerie deviennent au XIXe siècle des objets de collection particulièrement recherchés, en particulier dans le milieu des gentilhommes châtelains et chasseurs, qui évoquent plus ou moins sérieusement ses recommandations ou ses aventures dans leurs propres ouvrages de vénerie ; ce milieu des « gentilhommes veneurs » apparaît encore dans le sous-genre du « roman de Vénerie », où la mention même brève de du Fouilloux survient assez souvent comme un motif obligé. Au XXe siècle, la langue de du Fouilloux est étudiée à fond et en détail par deux romanistes, François Remigereau et Gunnar Tilander, qui se livrent une véritable bataille d’interprétation au sujet de son vocabulaire si original et parfois obscur ; ces études littéraires sont approfondies et renouvelées aujourd’hui par d’autres universitaires. Les rééditions régulières témoignent sans doute d’un intérêt persistant chez les membres des équipages contemporains. Récemment, alors que les préoccupations environnementales s’accroissent et que notre relation au bien-être animal change, les attitudes et opinions exprimées par Du Fouilloux sur la nature sont désormais interrogées du point de vue anthropologique et de l’histoire des mentalités. Enfin, nous évoquerons au passage l’utilisation de la Vénerie comme source dans d’autres contextes, par exemple chez les musicologues.
14 – Littérature poitevine à la Renaissance – Erik SURGET
15 – La trompe de chasse – Alain BERNELAS
La trompe était utilisée comme langage à la chasse, sous l’ancien régime et se développe fortement au XIXe siècle. Nous reprenons aujourd’hui une bonne partie des fanfares du Marquis de Dampierre pour la communication, auteur d’un très grand nombre de partitions variées. C’est lui qui nous révèle, au fur et à mesure de découverte la large utilisation de la trompe dans la musique. Depuis, de très nombreuses fanfares de qualité, sont venues compléter cette transmission et enrichir le répertoire.
Aujourd’hui l’instrument participe aussi dans toutes les fêtes et manifestations populaires. L’art de la trompe est une tradition musicale, qui vit et se transmet, par une mise en place d’un processus d’apprentissage. C’est un Instrument d’église, de chasse, de concert, et d’animations festives. L’Unesco, en mai 2015 et en 27 pages, a classé la trompe en plusieurs éléments : traditions et expressions orales, arts du spectacle, pratiques sociales, rituels ou événements festifs, connaissances et pratiques concernant la nature et l’univers et savoir-faire liés à l’artisanat traditionnel.
15 – Catalogue des œuvres – Maria CAVAILLES
Publication des œuvres présentées à l’occasion de l’exposition « Jacques du Fouilloux, un homme de la Renaissance » au musée de Parthenay.
Dans le cadre de l’exposition « Entre chien et loups »
A – Les loups en Poitou et en Gâtine, du XVIe au début du XXe siècle – Frédéric DUMERCHAT
Très peu présents dans les sources jusqu’au XVIe siècle, j’aborde l’histoire des loups à partir du siècle de Jacques du Fouilloux qui ne les a évoqués qu’anecdotiquement. Ils vont apparaître à partir du XVIIe siècle dans les documents administratifs et dans la presse dès le XVIIIe siècle. Jusqu’au XXe siècle, on assiste à leur extermination demandée par les populations rurales – ils n’ont pas de défenseurs – et mise en route par l’Etat et ses représentants jusqu’à la IIIe République. En France, la Vienne, la Charente, la Haute-Vienne et la Dordogne ont été les derniers départements, dans les années 1930, qu’ils ont fréquentés, avant leur réapparition dans les années 1990. Ils sont encore signalés dans les Deux-Sèvres après la Première Guerre mondiale, le dernier, officiellement, ayant été tué en 1927. Je m’appuie sur des exemples poitevins et gâtineaux pour montrer les relations que les populations ont eu avec eux : chasses, pièges, passages de loups enragés, dégâts meurtriers et attaques, mais aussi toponymes, légendes, contes…
B – De la biche de Clovis au sanglier de Mélusine – Frédéric DUMERCHAT
Trois animaux-guide, une biche et deux sangliers, ont marqué l’histoire médiévale du Poitou. C’est un motif mythique et légendaire bien connu et étudié, qui implique qu’un animal, qui est bien plus qu’une simple bête, conduit un homme ou une femme, cela peut aussi être un groupe, vers un lieu qui va changer leur destinée.
Ainsi, relaté par Grégoire de Tours au VIe siècle, le surgissement d’une biche permet à Clovis et son armée franque de trouver un gué qui vont l’amener à vaincre les Wisigoths et à conquérir le Poitou et l’Aquitaine. De même, à la période médiévale, la poursuite d’un sanglier, d’après une Chronique (XIe siècle), est à l’origine de la fondation de l’Abbaye de Maillezais si importante pour les comtes du Poitou. Tandis que celui pourchassé par Raymondin, dans la forêt de Coulombiers, provoque sa rencontre avec une fée prestigieuse et est donc à l’origine de l’histoire de Mélusine dans les deux romans (fin XIVe siècle-début XVe siècle) qui lui sont consacrés.
C – Objets du loup : réalités, empreinte mythique ou avertissement ?…– Claude RIBOUILLAULT
Le loup est associé à nombre d’objets, éventuellement utilisés pour l’éloigner, s’en défendre ou le chasser… Mais qu’en est-il vraiment ?…
Un certain mimétisme règne entre celui qu’on chasse et ce avec quoi on le chasse : dents acérées (« dents pour dents » ?), mâchoires… On hurle aussi pour s’en prévenir ou l’écarter.
Ensuite, loup semble avoir envahi la dénomination des objets au-delà du raisonnable : que tous les pièges aient servi pour lui, c’est peu probable ; que certaines lampes ajourées les aient tenus à distance, c’est discutable ; quant aux fourches à deux dents, les « fourches à loups », elles furent utilisées, le plus souvent, pour les fagots ou les gerbes…
C’est dire comme celui qui est encore un grand absent en Poitou est présent dans les mémoires et les esprits…
D – Auribus teneo lupum – « je tiens le loup par les oreilles » – Marie-Madeleine GERI
Champ-le-loup, Chiloup, le Peu-Loup, Grateloup, Hocheloup, la Fosse aux loups, la Croix aux loups, la Venelle aux loups, le bois de la Coupe-aux-loups, le bois de tue-loup … traces nombreuses dans la toponymie des Deux-Sèvres, traces qui nous disent aujourd’hui encore la place que cette malebête occupait dans le quotidien de nos aïeux.
Cet animal féroce, à la fois fascinant et effrayant, est fortement ancré dans notre imaginaire. Menacé par ce terrible nuisible, l’homme le traque, le piège, l’empoisonne… et institutionnalise même sa destruction !
C’est en effet Charlemagne qui crée la Louveterie, corps d’officiers et lieutenants chargés de la chasse au loup. Moyens humains et financiers contribueront à la quasi-éradication de cet animal à la fin du XIXe siècle.
Désormais espèce protégée, sa ré-introduction en France génère des débats virulents. L’imaginaire en action ?
E – Le loup dans les chansons traditionnelles en Poitou – Josette RENAUD
ANNEXES :
- Testament de Jacques du Fouilloux
- Doc Acte Après-décès de la chambre de Jacques du Fouilloux
- Liste des éditions du Traité de la Vénerie
Bibliographie
Remerciements
Crédits photographiques
Listes d’auteurs